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Etudier à l'étranger : comment s'y prendre ?

Définir ses objetifs 

Pourquoi souhaitez-vous partir ?  Les motivations sont multiples : se spécialiser dans un domaine, viser l’excellence académique, ajouter une dimension internationale à son parcours, découvrir d’autres approches pédagogiques et cultures, améliorer sa maîtrise des langues...  

Il est essentiel de clarifier VOS objectifs personnels. Trop d’intentions différentes peuvent nuire à la cohérence du projet. 

 

Quelles formules pour partir ? 

Il n’y a pas une seule façon d’étudier à l’étranger. Plusieurs options existent, à différents moments de votre parcours : séjour avant les études, programme d’échange en cours de cursus, master ou doctorat à l’étranger, etc. Certaines peuvent même se combiner. 

Avant les études supérieures 

De nombreuses possibilités de partir à l’étranger s’offrent à vous après la fin de l’enseignement secondaire. Pour en savoir plus : Partir à l'étranger après sa rhéto ?

Dès le bachelier ? 

C’est envisageable, mais certains aspects méritent une attention particulière : 

  • Le coût des études est souvent bien plus élevé qu’en Belgique (jusqu’à 30 fois plus), sauf exceptions (Suède, Allemagne…). Les bourses d'études à l'international pour un premier cycle (bachelier) sont rares et extrêmement difficile de décrocher depuis la Belgique.  
  • Les équivalences de diplômes :
    • L’obtention d’une équivalence du diplôme secondaire à l’étranger peut être complexe.
    • Si vous envisagez d'étudier un an à l'étranger avant de poursuivre en Belgique dans la même discipline, la reconnaissance de cette année reste incertaine.
    • Certains diplômes étrangers ne sont pas automatiquement reconnus en Belgique.
  • Les conditions d’accès : étudier à l’étranger dès le bachelier est souvent plus accessible avec des ressources spécifiques (double nationalité, soutien familial sur place, statut particulier comme sportif de haut niveau…). 

Le système belge d’enseignement supérieur offre un excellent rapport qualité/prix. Faire son bachelier en Belgique peut aussi renforcer votre dossier pour une future mobilité avec bourse !  

Pendant les études

Un programme d’échange (ex : Erasmus) est une mobilité académique encadrée de quelques mois, souvent en 3e bachelier ou en master. Il offre aux étudiants la possibilité de bénéficier de bourses, d’un cadre officiel ainsi que d’un suivi académique. Pour plus d’infos : notre FAQ Erasmus : étudier à l'étranger durant votre cursus

Les universités d’été sont des séjours de formation de courte durée (de 2 à 12 semaines), organisées à titre personnel entre mai et septembre. Pas de cadre institutionnel, mais un bon moyen de vivre une première expérience internationale. Pour en savoir plus, notre FAQ Universités d'été : profiter de ses vacances pour vivre et étudier à l'étranger

Après un cycle 

La plupart des institutions d'enseignement supérieur proposent un 1er cycle de 3 ou 4 ans (bachelor degree) suivi d'un 2e cycle d'un ou deux ans (master ou maîtrise). 

Après le bachelier

Compléter votre bachelier par un master à l’étranger peut s’envisager si vous cherchez une discipline qui n’existe pas en Belgique par exemple, si vous souhaitez vivre une expérience internationale plus approfondie qu’un échange ou encore si vous envisagez de travailler sur place après vos études, etc. 

Cette démarche implique une bonne préparation et beaucoup d’anticipation (financement, accès aux formations, reconnaissance au retour…). Vous ne pourrez plus compter sur votre établissement d’origine pour vous épauler et devrez tout préparer par vous-mêmes. Les procédures varient fortement selon la destination (UE ou hors UE). Pour plus d’informations, consultez le Genially ci-dessous. 

Après le master

Posez-vous les bonnes questions et ciblez vos objectifs ! Souhaitez-vous vous spécialiser dans votre domaine ? Ou plutôt compléter votre bagage avec des compétences différentes ? Accéder au monde de la recherche via un doctorat (PhD) ? Ou même acquérir des compétences spécifiques sans viser un diplôme ? 

Options envisageables : 

  • Opter pour un second master à l’étranger. Attention : la logique des études en Belgique rend presque obligatoire l’obtention d’un master après un bachelier de transition pour une insertion professionnelle efficace. Cette organisation n’est pas universelle : par exemple, aux États-Unis ou au Canada, beaucoup travaillent directement après leur premier cycle. Les masters sont alors fréquentés par ceux qui souhaitent faire de la recherche ou par des étudiants internationaux. La plupart du temps ces diplômes de masters durent 2 ans ou 4 semestres. 
  • Certains pays proposent également des diplômes de niveau « 2e cycle » tels que les « postgraduate diplomas » ou les « certificates ». Ils se caractérisent par une durée plus courte et parfois par une ouverture plus grande à des profils diversifiés. 
  • Si vous ne cherchez pas nécessairement un nouveau diplôme mais plutôt à acquérir des compétences spécifiques, n'hésitez pas à envisager la voie de l’élève libre : s’inscrire juste à quelques cours sur autorisation de la Faculté qui les organise. 
  • Accéder aux études de 3e cycle, c’est-à-dire au doctorat (PhD). Pour plus d’infos, consultez nos FAQ Futur·e docteur·e 

Il est crucial de bien s’informer sur le système éducatif et les attentes locales avant de vous lancer dans une nouvelle formation à l’étranger ! Tout comme un départ après un bachelier, la démarche est personnelle et demande une bonne anticipation ! Pour plus d’informations, consultez le Genially ci-dessous.  

 

Les démarches / Le calendrier

Un départ se prépare de 6 à 18 mois à l'avance. On compte 4 étapes importantes pour la préparation de son séjour : rechercher un programme de formation, décrocher un financement ou une bourse, se préparer en langues ou autres, gérer les aspects administratifs et de logement. Cliquez sur le Genially pour obtenir plus d'informations. 

 

Equivalence et valorisation du diplôme à l’aller et au retour 

A l’aller, une équivalence de vos diplômes (secondaires ou supérieurs) vous sera régulièrement demandée avant l’entrée dans un nouvel établissement. Ce sont en général les universités ou écoles accueillantes qui sont compétentes sur ce point et qui mènent une analyse de votre dossier au cas par cas. Il est possible que sur base de cette analyse, ils exigent de vous des compléments de formation ou des bridging programs (passerelles). 

Au retour en Belgique, deux cas de figure se présentent : 

  • Soit vous souhaitez travailler sur base de votre diplôme obtenu à l’étranger et vous devez demander une équivalence professionnelle auprès des instances publiques (http://www.equivalences.cfwb.be/
  • Soit vous souhaitez continuer des études et ce sont les universités et autres établissements d’enseignement supérieur belges qui sont compétents pour établir cette équivalence. 

Le site du réseau ENIC-NARIC centralise l’information sur les organismes qui pourront vous renseigner dans chaque pays de destination sur l'équivalence de vos diplômes. 

Dans l’absolu, il est toujours difficile d'être précis quant à la valeur "réelle" d'un diplôme obtenu dans un autre pays. Votre dossier sera analysé au cas par cas et en fonction de l’interlocuteur. 

Enfin, une expérience de mobilité internationale constituera toujours un plus sur votre CV. 

 

En savoir plus 

Au CIO 

Le portail de la mobilité internationale des Jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles : https://www.mobilitedesjeunes.be/

 

FAQ mise à jour le 11/08/2025 par STG
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