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S'engager comme volontaire à l'étranger

1. Définition et objectifs du volontariat international

Le volontariat international, c’est s’engager bénévolement au sein d’un projet à l’étranger, sans rémunération, pour soutenir des causes d’intérêt général (social, environnemental, culturel, etc.) Ces initiatives permettent d’acquérir des compétences, de s’ouvrir à d’autres cultures, de développer l’esprit de solidarité et d’agir concrètement pour un monde plus juste, tout en élargissant ses perspectives personnelles et professionnelles.

2. Statut, assurance et cadre légal

  • Le statut juridique du volontaire diffère du travailleur ou du stagiaire. Il n’y a pas de contrat de travail ni de rémunération, mais l’organisme d’envoi peut prévoir une indemnisation (logement, nourriture, frais sur place).
  • L’assurance assistance est essentielle : souscrire à une couverture santé, rapatriement et responsabilité civile est obligatoire pour tout séjour hors Europe, et vivement conseillé dans tous les cas. Certaines structures imposent leur propre assurance, d’autres demandent un justificatif de couverture individuelle. Pour les séjours prolongés (>3 mois), des assurances spécifiques existent (ex. Globe Trotter).
  • Le volontaire agit dans le cadre du bénévolat international, sous la législation belge du volontariat pour les résidents belges ou sous la loi du pays d’accueil pour les autres.
  • Un statut européen harmonisé est en discussion, car chaque pays a ses propres règles sur la sécurité sociale, les allocations… Se renseigner auprès de l’organisme porteur du projet est donc indispensable.

3. Les principaux styles de volontariat international

a. Initiative européenne, le Corps Européen de Solidarité (CES)

  • Le CES est un programme de la Commission Européenne destiné aux jeunes de 18-30 ans, tous statuts confondus, permettant de s’impliquer jusqu’à 12 mois dans un projet de solidarité dans un pays européen.
  • Hébergement, voyage, indemnités, assurance et frais de langue sont couverts par le programme.
  • Domaines variés : culture, éducation, environnement, aide aux migrants, inclusion sociale… Les missions sont accessibles à tous les jeunes motivés.
  • En Belgique francophone, c’est le BIJ (Bureau International Jeunesse) qui est référent pour ce programme (voir point 4.)

b. Volontariats via des organismes de jeunesse, chantiers internationaux reconnus par la FWB

  • Javva, Quinoa, Asmae, SCI, SVI, Compagnons bâtisseurs, AFS,… sont des associations belges de jeunesse reconnues proposant des projets collectifs ou individuels à court ou long terme. (Voir les liens sur la palette des opérateurs ci-dessous)
  • La durée des chantiers ou projets peut varier de quelques semaines à plusieurs mois
  • Ouvert à tous dès 16 ou 18 ans, ces “chantiers” permettent d’agir en groupe sur un projet local (rénovation, animation, écologie…) et de vivre une expérience interculturelle forte.
  • Ces organismes présentent l’avantage d’avoir une grande expérience du volontariat international et de proposer aussi un encadrement avant, pendant et après le séjour.

c. Volontariats via les ONG belges ou françaises

  • Il s’agit ici de la participation bénévole à des missions à l’étranger, de courte ou longue durée,  au sein d’organisations non gouvernementales reconnues, engagées dans des domaines aussi variés que l’humanitaire, le développement, l’éducation, la santé, l’environnement, la défense des droits humains, etc.
  • Les ONG opèrent souvent une sélection sur base de la motivation, de l’expérience et parfois des compétences spécifiques (diplôme, langues, savoir-faire, adaptation interculturelle). Une préparation (formations, rencontre avec d’anciens volontaires) est fréquemment organisée avant le départ.
  • Elles assurent en principe un suivi, un support sur place ainsi qu’une charte du volontaire. Selon les structures, le degré d’encadrement peut varier.
  • En ce qui concerne les frais et la logistique, les conditions varient énormément. Certaines ONG internationales couvrent tous les frais (voyage, hébergement, nourriture), d’autres demandent une participation. Il faut donc bien vérifier avant le départ : certains programmes de volontariat offrent des aides, d’autres (petites ONG locales) fonctionnent grâce à la contribution volontaire.
  • Deux plateformes d’ONG (ou OSC) de référence :

d. Plateformes de volontariat : Workaway, HelpX, Wwoof, Volunteerworld

  • Ces plateformes mettent en relation volontaires et hôtes partout dans le monde (habitants, associations, fermes…).
  • Le volontaire offre de son temps en échange du logement et des repas, pour des tâches diverses (aide à la ferme, accueil touristique, baby-sitting…)
  • Elles fonctionnent par adhésion payante, à renouveler chaque année ou tous les deux ans selon les plateformes.
  • L’expérience dépend beaucoup de l’hôte choisi, il est donc primordial de bien lire les avis et de rester attentif aux conditions d’accueil, lire les retours d’expériences, anticiper le budget (frais d’adhésion, coût du voyage, assurance, vie sur place) et adapter son choix à ses attentes (autonomie, supervision, spécialisation…).
  • Particulariés :
    • Workaway et HelpX conviennent aux voyageurs autonomes, flexibles et débrouillards : vaste choix, immersion locale forte, mais peu de garanties sur la qualité et la sécurité. Il faut bien lire les avis et négocier le cadre d’échange.
    • WWOOF s’adresse à ceux qui souhaitent s’initier à l’agriculture bio tout en découvrant une culture locale, via des séjours généralement en ferme.
    • Volunteerworld facilite l’engagement sur des projets solidaires plus classiques (ONG, initiatives éducatives, sociales ou environnementales), avec un encadrement et un suivi, mais moyennant des frais parfois élevés.

4. La palette des opérateurs de volontariat

 

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FAQ mise à jour le 01/08/2025 par OR
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